UN CHALET en plaine, nous offrant une vue imprenable. Là où il est placé, vous ne le trouverez jamais, mais le chemin qui le trace est très emprunté.
Surplombant la vallée, de pentes boisées et enneigées, répondant au caprice du temps, il est
entouré de sapins, si proches du plafonnier, qu’à la tombée de la nuit, ils portent une étoile au sommet.
Le rideau tombé, les bruitages de la nature s’amplifient, deux sons très distincts caractérisent bien l’endroit, la pendule des bois le ‘hou hou’ du hibou donnant la note et l’écho d’une fusion de deux ruisseaux qui empreintent le même lit, dévoilant au petit jour des cascades de bonheur dans une course interminable, nous offrant le grand saut en bouquet final
Quand le rideau se levait imprégné de ce décor, nous lui apportions du relief, en y déposant nos empreintes et odeurs, à commencer par celle du poumon du chalet laissant échapper une fumée au mélange de chaleur humaine et donnant règne a un climat de convivialité avec une telle joie de vivre remplie de fous rires.
Matins privilégiés, des effluves de senteurs émanaient de cette grande pièce : feu de bois, pain grillé et café se mêlaient. Assis autour de cette grande table, ainsi nous allions démarrer la journée.
Ce feu de bois, au flammes vives qui dansaient du soir au matin, était le cœur du chalet, certains y trouvaient la façon de s’y recueillir , à l’heure du thé en se plongeant dans un livre ou en fermant les yeux, pour ni faire que vide, bercés par le crépitement du feu. Des instants de sérénité qui ne duraient, car la jeunesse nous embarquait dans les jeux de société.
La nuit enveloppait dame nature, la cheminée rechargée de bois dégageant une atmosphère de bien être nous consommions le verre du partage, un apéritif gourmand ou petits et grands l’appréciaient. Nous discutions des activités, du lendemain et résumions notre journée avant de se restaurer.
Les journées filaient de la même manière que le bois se consumait, des moments que nous aurions voulu figer.
Clé sur la porte, nous avons quitté le chalet et d’un cliché nous sommes immortalisés dans ce décor.
Ca devait être super apaisant comme endroit vue la photo et ce que tu dis
Un petit coin de paradis
Cet article est très pertinent à mon gout, c’est une réussite, félicitations.
En le relisant je ressens pleins de chose que j’ai pas eu la première fois, on dirait qu’on y es avec ta façon d’écrire qui est superbe. Je pourrais le lire et le relire des centaine de fois, ej ferme les yeux et j’imagine cette endroit paradisiaque, un petit paraidie dans ce monde de fou …
Je l’avoue Cécilia, et je suis heureuse que la force de mes écrits
t’emmène dans cet endroit paradisiaque
Annick,
Un petit mot pour te dire combien il est rare de trouver une personne comme toi qui sait être à l’écoute des autres alors que nous sommes noyés au milieu de nombrilistes, mais en plus tu as une véritable plume, un vrai talent d’écriture. J’attends avec impatience ta prochaine publication et je ferai désormais partie de tes fans… Bizzzz